Marianne

Notre spectacle est une ode à la danse à la croisée des mondes, mêlant Tribal fusion, danse orientale, Burlesque, Gypsy, Indian Fusion, Bharatanatyam et danse du Gujarat (Est de l'Inde) sur le thème du cirque vintage.

En plus de cette collecte de fonds, 1 franc par billet vendu sera reversé à Terre des Hommes ainsi que les bénéfices de la vente des affiches créées par Vandymagination.

Sans exception (pas même la pole dance), toutes les danses présentées durant ce spectacle ont une origine ethnique et culturelle qui n’est pas européenne, ni même occidentale et presque toutes sont issues, de près ou de loin, de la danse orientale et folklorique.

C’est une rencontre avec un artiste libanais, Simon Sarkis, qui m’a permis de réaliser une chose très simple, mais qui est rarement formulée de manière aussi belle et sensible que par cet artiste : chacun choisit un style de danse en fonction de ce que cette danse lui apporte. Dans nos modes de vie occidentaux, souvent faits de pression, de stress, du culte de la performance et de quête de perfection, ces danses nous amènent la joie, la liberté, des moments de bonheurs intenses, de connexion avec nous-même et de partage avec les autres. Il n’est pas rare de rencontrer des danseurs et des danseuses qui évoquent l’effet thérapeutique de la danse orientale.

Toutes ces émotions positives, nous pouvons les ressentir grâce à l’art et au style de vie crées par d’autres cultures auxquelles nous les empruntons. Cependant, souvent, ces mêmes peuples dont nous avons savourons la joie et les traditions, se débattent aujourd’hui dans des mondes en guerre, des villages dévastés et face à un avenir incertain. Ils restent avec leur misère dans une certaine indifférence de la part des gouvernements occidentaux et sont rejetés par une partie de la population, parfois même au sein de leur propre pays, pour leur culture différente ou leur religion.

Avec un regard sélectif, nous choisissons souvent de voir la différence, au lieu de voir ce qui nous lie et nous unit. Or, à travers leur danse, nous avons précisément adopté le meilleur de ces peuples, leurs joies, leurs émotions et leur force, un meilleur dont nous ne disposons visiblement pas – ou différemment – puisque nous allons le chercher auprès de leurs cultures.

Il nous appartient de ne pas l’oublier et lorsque nous le pouvons, leur rendre hommage et leur donner en retour, dans la mesure de nos moyens, une partie de cette joie qu’ils nous ont offerte.